LA TECHNOLOGIE SOUS VIDE
LES CONSO’PACK
TECHNOLOGIE DE FERMETURE
Ce qu’il faut retenir
- Un contenant hermétique et un volume d’oxygène résiduel limité sont favorables à la conservation des graines
- Le vide permet d’isoler la graine des échanges gazeux
- La sache en aluminium est une haute-barrière à l’humidité et à l’oxygène extérieurs
- Une solution sans insecticides pour les filières de qualité
- Inscription au CEPP
TAMIA PACK® détient une vraie expertise sur la technologie sous vide grâce à un travail R&D rigoureux :
- Etude préliminaire bibliographique approfondie
- Expérimentation inédite à ce niveau depuis 2014, poursuivie aujourd’hui
- Démonstration des bénéfices techniques, environnementaux et énergétiques de l’utilisation du vide d’air : le Procédé SAFET’HY®
- La mise en oeuvre concrète sur plus de 25 000 T
- Reconnaissance avec l’inscription à la fiche CEPP 040 (0.78 crédits par big-bag conditionné sous vide)
- Une solution pour les graines et semences bio
POURQUOI LA TECHNOLOGIE SOUS VIDE AVEC SACS SOUDÉS ?
Les opérateurs de notre société fondatrice, ASUR Plant Breeding, étaient confrontés à la gestion de leurs stocks, et notamment au souci de leur bonne conservation et au maintien de leur valeur commerciale dans le temps. Vous, qui opérez dans le secteur des semences ou dans le secteur des graines alimentaires, avez les mêmes préoccupations.
Pour les semences, une attention particulière est portée sur la faculté germinative mais aussi à la limitation du développement de populations d’insectes. Pour les graines alimentaires, le focus sera en priorité la non-altération des denrées, ainsi que le contrôle des insectes, sans traitements insecticides.
ETUDES ET EXPÉRIMENTATIONS
Les premiers résultats prouvent alors que,
pour le maintien des facultés germinatives :
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Le rôle important de la qualité, la maturité des semences récoltées et leurs conditions de récolte est confirmé.
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La température et l’humidité relative de l’air environnant en cours de stockage sont essentielles. Le développement des parasites, insectes et moisissures en particulier, y est très étroitement associé.
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La stabilité du taux d’humidité des semences tout au long de la période d’entreposage est également primordiale à la préservation du pouvoir germinatif.
La stabilisation de la teneur en eau des semences dépend directement de l’absence de variations importantes de l’hygrométrie et de la température de l’air ambiant. Chaque niveau d’humidité des semences est associé à une concentration unique de l’air en vapeur d’eau. Face aux évolutions de l’hygrométrie du milieu de conservation, les semences vont réagir comme une éponge, gagnant ou perdant de l’humidité afin de se trouver à nouveau en équilibre avec l’humidité de l’atmosphère. Ces variations répétitives nuisent à la pérennité des facultés germinatives.
LE CHOIX DE LA TECHNOLOGIE SOUS VIDE
Avec curiosité, ouverture d’esprit et rigueur, les chercheurs d’ASUR PB expérimentent alors les principales voies de conservation :
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en cellules fermées et ventilées avec générateur d’air froid et sec
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en caissons plastiques avec fermeture hermétique
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en big-bags équipés de saches internes sous vide et en silos tubulaires souples au sol
Il apparaît clairement qu’un vide d’air (ou volume d’oxygène résiduel limité) est la technologie la plus pertinente – et la moins énergivore – pour isoler la graine des échanges gazeux. Sans ces derniers, nous nous donnons toutes les chances de préserver les semences et graines alimentaires des variations de leur environnement extérieur et des attaques d’insectes. Le choix d’un contenant hermétique qui ne laisse pas passer l’humidité, avec des parois suffisamment épaisses, pour créer un système bien étanche s’impose donc.
En 2015, nos recherches s’orientent vers une sache thermosoudable composée de plusieurs couches à base d’aluminium et constituant une parfaite protection haute-barrière à l’humidité et à l’oxygène extérieurs.
Comparaison du stockage à l’air ambiant et sous vide sur le % d’humidité
Observation : Les graines non protégées prennent l’humidité pendant la période hivernale
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Courbe grise : évolution du taux d’humidité des grains du témoin, maintenus dans des conditions normales, en caisse. La teneur en eau dans les grains du témoin augmente sensiblement à l’entrée de la période hivernale, très humide dans la région nord.
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Courbe bleue : évolution du taux d’humidité des grains testés sous vide. Le taux est mesuré à l’ouverture des contenants. Nous observons très peu de variations.
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Courbe orange : évolution du taux d’humidité des grains testés sous vide. Le taux est mesuré 2 mois après l’ouverture des emballages sous vide. Il est remarquable de constater que les taux d’humidité sont restés stables après 2 mois.
Une fois les semences sous vide, elles ne subissent plus les variations de l’environnement extérieur.
Plus encore, l’atmosphère raréfiée en oxygène qui les entoure est stabilisée, et donc sa teneur en eau.
Comparaison du stockage à l’air ambiant et sous vide sur le taux de germination
Observation : Après 15 mois, la germination des graines non protégées diminue
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Courbe grise : témoin stocké à l’air ambiant. Les grains subissent les variations d’humidité et de température. Avec l’automne et le printemps, la teneur en eau des semences augmente. On note tout d’abord une lente dégradation de la faculté germinative, puis un fléchissement brutal au début du printemps.
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Courbe bleue : grains mis sous vide ; mesure à l’ouverture des saches. Les semences conservent leur faculté germinative alors que leur environnement extérieur subit exactement les mêmes variations que le témoin. Au bout d’une année, rien n’a bougé.
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Courbe orange : grains mis sous vide ; mesure 2 mois après ouverture des saches. En cohérence avec les observations mesurées sur le taux d’humidité, la faculté germinative reste stable dans la durée. Cela offre la possibilité d’entreprendre des fabrications de semences anticipées avec une grande stabilité jusqu’au semis.
Nous avons pu constater que des lots importants, commercialisés après 4 ans de conservation selon le Procédé SAFET’HY, ont gardé la même vigueur et la même qualité germinative qu’à l’origine pour la satisfaction des agriculteurs.
Le Procédé SAFET’HY élimine les insectes dans 99% des cas
Le vide permet une réduction significative d’oxygène :
- Les insectes se trouvent piégés dans une structure compacte.
- Environnement défavorable pour les œufs et les larves.
- L’injection de C02 est possible pour un effet encore plus rapide.
Avec la hausse globale des températures, la raréfaction des solutions insecticides et la dangerosité des fumigations, disposer d’une solution contre les insectes tout en préservant le pouvoir germinatif (semences) et la qualité des graines (alimentaires) prend une importance stratégique. C’est d’autant plus impactant pour toutes les denrées bio et/ou alimentaires devant être stockées ou commercialisées.
Le vide, en diminuant le taux d’oxygène, asphyxie les insectes et détruit les œufs et les larves. Mais ce n’est pas tout, la dépression met les adultes dans une position très inconfortable, coincés entre des masses lourdes et inertes, dont ils font tout pour se dégager à la recherche de nourriture. Les insectes meurent donc d’asphyxie, d’écrasement et de faim.
Bénéfices complémentaires contre les rongeurs :
Au cours des 5 années de recherche puis de mise en œuvre sur plus de 15 000 Tonnes de semences et graines (à février 2021), nous n’avons jamais été ennuyés par des infestations d’insectes, ni par les rongeurs. Pour ces derniers, la mise sous vide dans des saches haute barrière, rompant les échanges gazeux, supprime également tout dégagements d’odeurs : pas d’odeurs, pas d’attaques ! Même si les rongeurs, souvent présents dans les lieux de stockage, sont globalement bien maîtrisés, pouvoir se passer de la surveillance et des traitements chimiques dangereux, représente un soulagement en termes de sécurité et d’impacts financiers.
Le graphe rend compte de ce phénomène : Il donne le % d’insectes vivants en fonction du temps.
En avril, nous plaçons sous vide avec le Procédé SAFET’HY des lots de blé très infestés de charançons.
3 mois après, nous ouvrons les sacs : tous les insectes sont morts.
En poursuivant les expérimentations sur l’effet du vide d’air sur de nombreux insectes présents dans les lieux de stockage (charançons des grains, charançons du riz, capucins, sylvain), voire du champ (bruches), notre équipe R&D réalise que les insectes meurent en réalité en 2 à 4 semaines : chaque prise d’échantillons, ou ouvertures de petits sacs sous vide ne révèle aucun insectes survivants.
Ces résultats sont obtenus sans inertage. Celui-ci est néanmoins toujours possible avec les équipements proposés par TAMIA PACK, notamment lorsque certains cahiers des charges l’exigent.
Vide = 0 insecte, sans traitements insecticides !
TAMIA PACK est d’ailleurs listée dans la fiche CEPP 040, avec un coefficient de 0,78 point par big-bag utilisé.